Poème: La chanson hantée

La chanson hantée

Sous  la couette,  j'entends  des bruits  bizarres, Comme des branches,   craquer dans la nuit noire,

Comment  rester d'aplomb,   au milieu du plumard,

Et compter  les moutons,  sans faire de cauchemars?

Je quitte  ma chambre,  descends  les escaliers, Mais la lurniere,  refuse de s'allumer,

Jusqu'a  la chambre,  de mes parents je cours, Mais elle est, termee à double tour !

C'est une chanson   hantée,

Avec des portes qui claquent  dans l'obscurite, C'est  une chanson  hantée,

Avec des monstres  en vrac et des toiles d'araiqnees.

Y 'a un  lueur,  dans la maison   d'en  face,

C'est pas normal,   je saute dans mes godasses, Une deux,  trois et quatre,

Sous mon pyjama, j' entends  mon coeur battre  ! La porte  s'ouvre,   toute  seule evidemment,

Y'a des squelettes,  partout  decidement, Des fantômes, des lutins, des goules,  des trolls et des tueurs,

Reprennent a tue-tete  ce refrain tous en

choeur,

C'est une chanson   hantée,

Avec des portes qui claquent  dans l'obscurite, C'est  une chanson  hantée,

Avec des monstres  en vrac et des toiles d'araiqnees.

Sauve qui  peut ! Sortez -moi  de ces accords  ! Cette chanson  est maudite,  trempez-la  dans l'eau  benite   !

Sauve qui peut !  Les gammes et les enfants d'abord  !

Mon coeur fait les trois - huit,  j'ai le «

trouillometre   » au zenith  !

C'est une chanson   hantée,

Avec des portes qui claquent  dans l'obscurite, C'est  une chanson  hantée,

Avec des monstres  en vrac et des toiles d'araiqnees.